Les principaux problèmes rencontrés avec son prestataire

Au cours des 6 dernières années, le secrétariat eTIC a reçu près de 200 plaintes, dont une cinquantaine concernant des signataires de la Charte eTIC.

Ces plaintes ont été classées par nature afin de dégager les problèmes les plus fréquemment rencontrés.

Bien évidemment, les mécontentements à propos du résultat technique sont fréquents, mais généralement les défaillances de cette nature sont vite identifiées de sorte que les conséquences financières peuvent être circonscrites et la solution très facilement trouvée, en changeant généralement de prestataire.

Par contre, les problèmes de nature contractuelle sont nettement plus importants et peuvent engendrer un préjudice nettement plus conséquent.

Les 6 principaux problèmes sont, par ordre décroissant de fréquence :

  1. les plaintes à propos de contrats conclus sur le pas de porte (vente en one-shot): Appâté par un discours commercial bien ficelé, le commerçant signe sur le champ un contrat sans l’avoir examiné à tête reposée. Or certains contrats, outre un coût total nettement supérieur au marché, se révèlent ne pas correspondre aux besoins du commerçant et résiliables à un coût prohibitif et/ou sans possibilité de récupérer l’œuvre réalisée (site web, photos, vidéos,…)
  2. L’absence de contrat (les 2 parties se faisaient tellement confiance qu’elles n’ont établi aucun écrit. Dès lors, les malentendus sont vite possibles sur les attentes du client et sur les engagements du fournisseur) ;
  3. une obligation de résultat non atteinte ou des coûts cachés significatifs qui apparaissent en cours de réalisation ;
  4. des délais qui ne sont pas respectés, avec parfois l’impossibilité de convenir de nouveaux délais fiables.
  5. Les droits intellectuels des œuvres réalisées qui restent pas défaut la propriété du prestataire, alors que le client était persuadé qu’il les détiendrait en fin de mission ;
  6. La non-pérennité de la solution développée et/ou l’absence de support après vente (en cas par exemple de faillite ou d’arrêt d’une activité complémentaire).

Bien choisir son prestataire et verrouiller le contrat

Pour limiter les risques de déconvenue, il est donc recommandé d’être très attentif :

  • à la sélection de son prestataire (ne surtout pas se contenter d’une seule offre !);
  • aux termes du contrat de prestation TIC (en évitant à tout prix de signer une offre dont on n’aurait pas saisi la portée de chaque terme).